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chef pilote aeroclub

Un chronographe d'aviation par les ateliers de fabrication sur mesure de lip à Besançon sur un design breitling pour célébrer le lancement du DR-400, Le mono-moteur d'aéroclub des Avions Pierre Robin qui a formé la majorité des pilotes privés français chez Mostra-Store, collection montres d'aviation occasion

Les avions produits par Avions Pierre Robin ont joué un rôle majeur dans la formation des pilotes en France grâce à leur robustesse, leur maniabilité et leur coût d’exploitation abordable. L’entreprise trouve ses origines dans le CEA DR.253 Régent, conçu en collaboration avec Jean Delemontez. Ce modèle pionnier, premier avion tricycle de la marque, effectue son premier vol en 1967 et marque le début d’une production qui se poursuivra avec succès.

En 1971, Centre-Est Aéronautique devient Avions Pierre Robin, qui s’impose rapidement comme le constructeur phare des aéro-clubs français. Le DR-400, apparu en 1972, demeure l’un des avions école et de voyage les plus prisés. Sa conception en bois et toile, sa légèreté et sa stabilité en vol en font un appareil idéal pour l’apprentissage du pilotage. Son aile à dièdre cranté et leur train d’atterrissage robuste et leur train principal à ressorts en lamelles de bois composite absorbent efficacement les imperfections des pistes en herbe, ce qui les rend particulièrement adaptés aux infrastructures des aéro-clubs français. L’un des principaux atouts des Robin, et en particulier du DR-400, réside dans leur aile à dièdre cranté, qui assure une stabilité en vol et une grande tolérance aux erreurs de pilotage, un aspect crucial pour la formation des débutants. Cette caractéristique favorise une transition progressive vers des machines plus complexes et prépare efficacement les pilotes aux exigences de l’aviation générale.Par ailleurs, les avions Robin sont appréciés pour leur cabine spacieuse et leur grande visibilité, notamment grâce à leur verrière à ouverture coulissante, un détail ergonomique qui facilite l’embarquement et améliore le confort de vol. Leur motorisation, généralement basée sur des moteurs Lycoming ou Continental éprouvés, garantit une fiabilité appréciable, tout en maintenant des coûts d’exploitation raisonnables.

Le succès des avions Robin est aussi lié au soutien des autorités aéronautiques françaises, favorisant leur adoption face aux productions américaines. Aujourd’hui encore, malgré l’émergence de nouveaux concurrents, ces avions restent incontournables dans les aéro-clubs grâce à leur confort, leur fiabilité et leur contribution à la formation des pilotes privés. Dès les années 1970, les avions Robin, notamment les DR-300 et DR-400, s’imposent comme des références en matière d’avion école et d’avion de voyage pour les pilotes privés. Conçus avec une structure en bois et toile, ces appareils mono-moteur offrent une grande légèreté et une excellente maniabilité, facilitant ainsi l’apprentissage des bases du pilotage, ce qui les rend particulièrement adaptés aux infrastructures des aéro-clubs français.

En 1972, Pour marquer le lancement des nouveaux avions Pierre Robin, l'entreprise fait fabriquer un chronographe d'aviation sur le modèle du célèbre breitling Navitimer AOPA,. Les Ateliers de la division sur mesure de la maison horlogère Lip va assembler ce chronographe d’aviation spécialement conçu pour les pilotes et inspiré des modèles Breitling Navitimer et Chrono-Matic, distribués sous licence (par LIP qui à l'époque fabrique également pour Breitling). Dotée d’une lunette tournante de type Navitimer, cette montre à deux poussoirs type Stop & Go allie précision et fonctionnalité, répondant aux exigences des aviateurs. Elle est produite en seulement 30 exemplaires à l’occasion du lancement du monomoteur DR-400 des avions Pierre Robin. Destinée aux chefs pilotes et présidents d’aéro-clubs clients des premiers DR-400, cette pièce rare incarne l’esprit de l’aviation légère française des années 70. Aujourd’hui, elle figure parmi les montres d’exception du marché de la collection, vendue d’occasion par Mostra Aix-en-Provence, le spécialiste français des montres militaires et d’aviation.

Aujourd’hui encore, malgré la concurrence accrue de nouveaux constructeurs et l’émergence d’avions en matériaux composites, les Robin continuent d’occuper une place prépondérante dans les flottes des aéro-clubs français. Leur fiabilité, leur confort et leur maniabilité en font un choix de prédilection pour les pilotes en formation ainsi que pour les passionnés de vol de loisir, assurant ainsi la pérennité de cette lignée d’avions emblématiques de l’aviation légère française.