Claudie Haigneré… breitling aerospace mission Cassiopée, La première française dans l’espace à bord de la station MIR
« À l’origine d’un exploit, il y a de l’inspiration et une énorme préparation », c’est par ses mots que Claudie Haigneré conclura son intervention lors d’une prise de parole donnée devant les équipes de l’Opérateur SFR Buisness Team dans les années 2010. Une intervention précise, motivante qui avait pour objet de marquer le début de la transformation du groupe de téléphonie mobile et le préparer à ses enjeux futurs.
S’il est des femmes qui ont marqué leur époque et inspiré les générations futures, L’histoire reconnaitra Claudie Haigneré comme l’une d’entre elles : Le 17 aout 1996, après 11 longues années de sélection, Claudie Haigneré (Claudie André Deshays à l’époque) s’envolera pour un vol historique à bord du Soyouz TM-24 pour la mission franco-russe Cassiopée. Une mission qui lui fera passer 16 jours à bord de la station orbitale russe MIR avec les cosmonautes russes Youri Onoufrienko et Youri Oussatchov pour y effectuer de multiples expériences scientifiques en vue des futures missions spatiales vers Mars. A cette occasion, elle deviendra la première femme française dans l’espace inspirant toute une génération de femmes qui se dirigeront vers des carrières aérospatiales ou militaires afin de suivre le chemin ouvert par cette femme d’exception.
Un exploit qui va faire date et la propulser au-devant de la scène, lui permettant de voler une seconde fois dans l’espace lors de la mission Andromède le 21 octobre 2001. Elle séjournera cette fois dans la Station spatiale internationale (ISS). Le cursus de Claudie Haigneré est impressionnant : Baccalauréat à quinze ans, Médecin rhumatologue spécialisé en médecine aéronautique, Docteur en neurosciences, Spationaute de l’ESA (agence spatiale européenne), Ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies, puis Ministre déléguée aux affaires européennes. Son engagement pour les sciences et techniques lui permettra d’administrer le lancement d’Universcience, l’établissement public issu du rapprochement de la Cité des Sciences et de l’industrie et du Palais de la Découverte.
C’est au Salon du Bourget, édition 1995, que Ernest Schneider, le Patron de Breitling, challengé par deux journalistes (Stefan Ciejka et Thierry Serna) sur le devenir de la gamme navitimer Cosmonaute, va prendre conscience de l’importance et du retentissement du futur vol de Claudie Haigneré l’année suivante. C’est aussi à cette occasion que va naître le concept de modèle unique de montre pour homme et femme… il n’y a pas de différence de taches pour un pilote ou un spationaute, qu’il soit homme ou femme… l’usage et le besoin sont identiques.
De cet échange va naitre la Breitling Aerospace Mission Cassiopé. Une montre réalisée en série limitée de 100 exemplaires frappés du logo de la mission franco-russe sur le cadran et comportant les marquages distinctifs du modèle et des numéros de série au dos. Une montre qui sera l’alternative aux chronographes Poljot Sturmanskie à cadran gris des Cosmonautes russes montre Flyback utilisée dans l’armée de l’air soviétique que les cosmonautes de Baikonour ont l’habitude d’utiliser lors de leurs missions spatiales.
Ces deux montres sont totalement différentes : La breitling aerospace Mission Cassiopée est une montre à double affichage digital et analogique ; Son boitier de 40 mm dispose d'un bracelet en titane satiné bi-colore. La montre est dotée d’un mouvement calibre 56 Quartz. Mouvement disposant d’un quadruple affichage de fonctions par rotation de la couronne : chronographe, compte à rebours sur vingt-quatre heures, deuxième fuseau horaire ou GMT, mode alarme avec réveil et calendrier date du jour.
Ce mouvement est réalisé sur la base du calibre ETA 998.332 fabriqué en exclusivité pour Breitling et sera certifié chronomètre par le COSC dans son évolution B65 Superquartz.
Cette montre est munie d’une lunette tournante monodirectionnelle crantée et indexée sur soixante minutes. Le verre saphir qui la protège est traité anti-reflets. Les aiguilles et les repères numériques du chemin de fer horaire du cadran sont traités luminescents au Luminova. La montre est munie d’une boucle déployante, à longueur ajustable, par dispositif de ressorts, afin de pouvoir s’ajuster automatiquement et se porter indifféremment au-dessus ou en dessous d’une chemise ou d’une combinaison de vol.
Le Poljot Sturmanskie est un chronographe à affichage traditionnel analogique. Son mouvement Calibre 31659, à dix-sept rubis, anime un chronographe petite seconde, deux compteurs à fonction retour en vol (flyback). Ce mouvement fonctionne à une vitesse de dix-huit mille alternances par heures, protégé par un boitier en acier de 38 mm, muni d’une couronne de remontoir à droite et d’une couronne de lunette tournante à gauche. Cette lunette interne, protégée par un verre en plexiglas ne comporte pas d’arête saillante. Cette montre peut s'utiliser sans risque de détérioration d'un vêtement pressurisé. La lunette est indexée en douze heures toutes les demi-heures, elle dispose d’un repère triangulaire luminescent à douze heures.
Une aiguille rouge permet sur le compteur de droite de suivre un décompte horaire sur trente minutes. Le compteur est magnifié de zones blanches de cinq minutes en intervalle avec des zones grises pour obtenir un gain de contraste visuel optimal. Le compteur de gauche est indexé sur soixante secondes, sa progression est repérée par un chemin de fer indexé en minutes et repérée toutes les cinq. Le chemin de fer horaire principal est à fond blanc à index métalliques bâtons, enluminés au Tritium dans la partie supérieure. Un guichet date est logé à six heures, surmonté des ailes de l’armée de l’Air soviétique. Les aiguilles centrales sont en métal réhaussées au Tritium, la trotteuse est rouge.
Au dos du boitier figure le marquage de série distinctif des montres de dotation de l’Armée de l’Air. Compte tenu du large record de séjour en orbite des cosmonautes Soviétiques et Russes, cette montre détient donc le titre de la montre la plus utilisée dans l’espace.