Breitling Navitimer, un chronographe qui vous ajoute...

...Un copilote Navigateur au poignet

Breitling Fournisseur de l aviation mostra

A l’aube des années cinquante, les voyages prennent une nouvelle dimension, de nombreux pilotes qualifiés sont disponibles à la suite de la guerre et les progrès permettent de faire des avions qui vont plus loin, plus vite et plus haut. Avec l’usage de l’avion à réaction c’est l’essor des compagnies aériennes et la multiplication des voyages. Dans le cockpit, trois personnes : deux pilotes et un mécanicien. Tous les trois ont besoin d’un chronographe capable de mesurer le temps et d’une règle à calcul pour convertir et vérifier une multitude de variables comme par exemple : la distance, la vitesse, la consommation de carburant, la dérive due aux « jet-streams » et le temps de vol.

Un défi que Breitling relève aussitôt pour créer en 1952 ce qui deviendra indissociable de l’uniforme des nouveaux rois du ciel des années cinquante et soixante : Le chronographe Navitimer.

Le Calibre Vénus 178, va être une des composantes qui vont permettre de à Breitling de résoudre l’équation : Temps de vol exact + paramètres de vols justes et contrôlés = Sécurité.

Un mouvement de chronographe extrêmement précis, qui va animer trois aiguilles heures, minutes et secondes en position centrale assorti d’un ensemble de 3 autres plus petites pour totaliser sur 3 compteurs :

Les minutes sur une demi-heure : le temps moyen d’une procédure d’approche d’aéroport, avec des repères indexés toutes les 3 minutes pour les trois premières afin de contrôler les branches d’éloignement ou de report de point tournants.

Les minutes sur une heure : le temps consacré aux procédures de départ ou d’arrivée dans une zone de contrôle régional, avec des index séparés à chaque minute, réhaussés toutes les cinq minutes  qui correspondent de près ou de loin à la fréquence des messages d’échange avec les contrôleurs aérien dans ces zones

Navitimer generations 30Y by Mostra

Et enfin d’un totalisateur des heures sur 12 heures dont les indications dont on peut identifier le temps passé par demi-heure, permet facilement aux pilotes ou au navigateur de contrôler les éléments et paramètres comme le temps passé en vol depuis le décollage, la réserve de carburant disponible, le temps qui reste jusqu’au prochain point tournant.

Les minutes sur une heure : le temps consacré aux procédures de départ ou d’arrivée dans une zone de contrôle régional, avec des index séparés à chaque minute, rehaussés toutes les cinq minutes qui correspondent de près ou de loin à la fréquence des messages d’échange avec les contrôleurs aérien dans ces zones

Et enfin d’un totalisateur des heures sur 12 heures dont les indications dont on peut identifier le temps passé par demi-heure, permet facilement aux pilotes ou au navigateur de contrôler les éléments et paramètres comme le temps passé en vol depuis le décollage, la réserve de carburant disponible, le temps qui reste jusqu’au prochain point tournant.

L’ensemble étant entouré par une règle à calcul circulaire sur une lunette tournante cannelée pour un usage « mains sur les commandes » qui va permettre de convertir les paramètres de vitesse « miles per hours ou MPH » des indications lues sur les cadrans du cockpit pour les comparer aux paramètres qui figurent sur le plan de vol calculé au sol et mesurer ses décalages éventuels.

 Un cadran sur fond noir afin de permettre un contraste optimal qui fait ressortir le tritium qui recouvre les chiffres des heures et permet un aux chiffres du disque extérieur de la règle à calcul de couleur blanche (étalonné pour les vitesses à la minute) de se mettre en vis-à-vis du disque intérieur  central qui s’exprime en kilomètres, enfin le cercle intérieur qui correspond à une échelle de Miles par heure va permettre à l’ensemble  de bénéficier  d’une double lecture instantanée de la vitesse mesurée par le chronographe dans les deux unités de mesure de vitesse de l’aéronef. Une véritable calculatrice avant l’heure qui se porte au poignet et qui va reléguer les autres montres de pilote de l’époque au rang de bouliers…le succès est au rendez-vous … La Navitimer a réussi haut la main son examen d’admission et trouve aussitôt sa place dans tous les postes de pilotage du monde.

cockpit Navitimer breitling by Mostra

Ce rapide constat des paramètres du vol par un simple coup d’œil sur l’alignement des valeurs affichées est la clé de la sécurité du vol et de sa conformité vis-à-vis du plan de vol. et c’est ce qui lui permet d’arborer fièrement dès sa naissance mythiques ailes de la gloire de l’AOPA : la célèbre et puissante association américaine des pilotes et des propriétaires d’avions, le début de la légende.

Avec le modèle référencé 806, Breitling allait susciter un tel succès que les stocks disponibles de mouvement Vénus 178 allaient se révéler insuffisant et il faudra supporter une attente de plusieurs mois afin d’obtenir le précieux slot qui permettra de recevoir ce nouveau sésame aux ailes dorées. En 1954 pour faire face à cette pénurie, il va être décidé d’utiliser un mouvement Valjoux 72, comme dans le non-moins célèbre Cosmograph Rolex Daytona pour satisfaire la demande toujours aussi importante, cette série très prisée par les afficionados va se révéler être un des best sellers horloger du milieu des années cinquante et reste, de part sa production limitée, un des grands objectifs d’acquisition de tout collectionneur.

Fidèle à ses origines et fort de la notoriété de la Navitimer, les années suivantes Breitling va continuer à s’imposer comme le fournisseur attitré de l’aviation mondiale et il ne fut pas rare depuis cette époque, de trouver dans les cockpits de Boeing 707 ou d’autres, une montre, instrument de bord, signé par la marque. Une notoriété telle qu’elle sera portée par de nombreux pilotes militaires, comme par exemple le célèbre aviateur et pilote d’essai du corps des Marines, Scott Carpenter, connu aussi pour avoir été sélectionné par la NASA dans le programme de vol spatial orbital Mercury.

Et le 24 mai 1962, avec sa Breitling Navitimer au poignet au-dessus de sa combinaison de vol, l’astronaute s’envole pour boucler un vol orbital de 4 heures et cinquante deux minutes aux commandes de la capsule Aurora 7 de la mission Mercury 7.

Va s’en suivre désormais une déclinaison « cosmonaute » commercialisée en parallèle de sa version aviation, une variante de commercialisation toujours en vigueur, et disponible de nos jours et qui diffère de cette dernière par un cadran des heures étalonné en 24h pour disposer du temps de référence en phase exacte jour/nuit lors des pertes de ces références dues au vol orbital.

La fin des années soixante qui va voir le Chronographe Omega Speedmaster accompagner Neil Armstrong sur la Lune avec le programme de la Nasa Apollo signe le début de la quête de performance de tout l’écosystème horloger, quête qui récompensera le marché mondial des années soixante-dix  de nombreux modèles automatiques ou à complication. Breitling prend la décision de changer le mythique mouvement Venus 178 qui animait sa Navitimer et par anticipation de faire évoluer son modèle en le dotant du mouvement Valjoux 7740 qui offre le bénéfice de l’indication de la date.  La réaction du monde de l’aviation ne se fait pas attendre, c’est encore un succès et cette montre qui approche de son vingtième anniversaire reste toujours farouchement portée par ceux qui passent la plupart de leur temps dans le ciel. Un seul point d’orgue, en demi-teinte, le célèbre logo AOPA ne va plus pendant une longue période, orner les cadrans de ses modèles (il faut noter qu’à ce moment la Glycine Airman s’impose comme l’étoile montante de la communauté de l’Air, forte de sa notoriété chez les pilotes de chasse américains)

Et en 1969, alors que l’homme pose pour la première fois le pied sur la lune, au début de la période qui a vu naitre le Space Art, et pour contrer certainement le succès d’estime grandissant qui accompagne le Speedmaster d’Omega ou le modèle Astronaut de Bullova depuis qu’ils accompagnent dans l’espace les cosmonautes de la Nasa du programme Apollo,

 

Breitling Navitimer PanAm by Mostra

Breitling pose un pied dans le cercle encore très fermé des fabricants de chronographes automatiques avec l’emploi dans son nouveau modèle du mouvement calibre 11 développé par le trio d’entreprises : Buren, Dépraz et Breitling, le même mouvement qui sera utilisé dans la fameuse montre de Steve McQueen au Mans : La Heuer Monaco. Une innovation en partie due à la prise de décision de Willy Breitling d’investir dans une technologie de fabrication de micro-composants assistée par ordinateur et qui va révolutionner la sphère horlogère. En résulte un mouvement qui reste de conception très atypique de par la disposition de la masse oscillante sous le cadran, à l’opposé du fond de la boite (ce qui le rend invisible lorsque le boitier est ouvert) cette disposition au-delà du fait de lui faire ressembler à un mouvement de chronographe conventionnel permet à la montre de se protéger mieux des contraintes exercées par les effets cinétiques dues aux accélérations par un centrage de cette masse au milieu du boitier… une autre équation bien connue des pilotes….

Comme les modèles Heuer Monaco, ce mouvement automatique « Chronomatic » positionne le remontoir à gauche de la montre, car son usage, si la montre est portée régulièrement, reste anecdotique. La Nouvelle Breitling Navitimer sera dotée d’une date et ne comportera que deux compteurs, un compteur totalisant les minutes de zéro à trente positionné à trois heures et un autre étalonné en heures sur une échelle de douze. Le tout restant entourée d’une couronne amovible qui anime une règle à calcul comparable à celle de l’origine, bien que plus lisible par sa taille plus importante. Le tout, enchâssé à l’intérieur d’un nouveau boitier très « seventies » qui correspond aux évolutions esthétiques de l’époque.

Breitling Navitimer Vintage AOPA

Breitling Navitimer Vintage AOPA

Mouvement Venus 806 circa 1960

Breitling Navitimer série limitée 1993

Breitling Navitimer série limitée 1993

Édition Patrouille de France